iPhone 4, iPhone 4S, iPhone 5s, Galaxy S 3, Galaxy S 4, Galaxy S 5, Xperia Z1, Xperia Z2, Nexus 4, Nexus 5, Lumia 620, Lumia 720, Lumia 820, Lumia 920, LG G2 ou LG G3 sont autant de smartphones conçus et commercialisés par les plus grands constructeurs mondiaux. Pourtant ces derniers tendent à s’essouffler…
A chaque évolution des écrans toujours plus grands, des résolutions HD, Full HD, Ultra HD, toujours plus de GHZ, toujours plus de RAM, toujours plus de Mégapixels, etc. Si on prend du recul sur les dernières évolutions techniques et les évolutions des usages, un smartphone commercialisé il y a deux ans correspondra probablement à 90 % des utilisateurs actuels.
Certes les nouveaux smartphones sont résistants à la poussière ou à l’eau, certes ils sont compatibles bluetooth 4.0 et 4G mais est-ce que ces évolutions méritent de passer d’un Galaxy S 3 à un Galaxy S 5, d’un iPhone 4 à un iPhone 5s ?
Qui n’a pas été déçu en découvrant que le dernier iPhone d’Apple ou le Galaxy de Samsung n’apportaient pas la révolution attendue ? Il y a pourtant encore beaucoup de progrès à faire au niveau des batteries, de la commande vocale ou encore de l’interface.
Les révolutions n’ont-elles pas été rendues impossibles à cause de la mutualisation des technologies ? Processeur (Qualcomm, Mediatek), mémoire RAM (Samsung, Toshiba), écran (Sharp, Corning) appareil photo (Sony), système d’exploitation (Google, Apple, Windows), etc. A qui devrons-nous la prochaine révolution ? Aux constructeurs ou aux fabricants de composants ?
Finalement s’il y a bien une chose que les constructeurs ont compris c’est que sortir un smartphone haut de gamme par an avec un minimum de R&D c’est assurer un revenu situé entre 500 et 700 € par unité. Pourtant c’est aussi prendre le risque de voir un marché s’essouffler…
Le débat est ouvert !